David Foenkinos : 1ères confidences d'un jeune Renaudot
BRAVO David ! Lire David Foenkinos il y a 10 ans c'était une bouffée d'air frais en pleine vogue du "déprimisme".
Son goût du burlesque et de la BIZARRERIE, un talent singulier pour la psychologie désinvolte détonnaient dans un paysage littéraire concentré sur l'autofiction lacrimogène.
Le Renaudot consacre une tonalité qu'il a su imposer à sa manière, en jouant habilement de la "dépression légère" et du sens de la dérision. Le classicisme de forme n'interdit pas l'humour et l'impertinence.
A ses débuts, David Foenkinos confiait trouver l'inspiration dans "le comique absurde, le tricot, un côté mignon, l'imagination. La Suisse comme idéal. C'est comme imaginer un magasin Picard, c'est reposant pour l'esprit".
Et un an plus tard, avoir renoncé à la veine comique. Derrière une verve rafraîchissante se laissaient entrevoir les spectres plus sombres qui hantent également l'oeuvre de Modiano.
C'est un esprit très français qui est récompensé, un esprit de gravité LEGERE.